La fin du mythe du génie
Pendant longtemps, on a cru que l’inspiration était un don mystérieux, offert par les muses ou par le ciel. Mais les artistes savent que la réalité est plus humble. Jean-Claude Appelgam le rappelle souvent dans ses textes ou entretiens : l’inspiration vient en travaillant, en regardant, en s’accordant à la vie.
Être attentif à ce qui nous entoure
L’inspiration naît du regard porté sur le monde. Un détail, une lumière, un silence peuvent être le point de départ d’une œuvre. Encore faut-il être présent. Cultiver l’attention, c’est ouvrir la porte à l’inattendu.
L’atelier comme lieu de réceptivité
L’atelier n’est pas un sanctuaire magique : c’est un laboratoire d’attention. Le peintre s’y rend chaque jour comme on entre en prière ou en méditation. Il ne s’agit pas de forcer l’inspiration, mais de se rendre disponible à ce qui vient.
Une discipline de la présence
L’inspiration, c’est une hygiène de vie intérieure. Elle se nourrit de lectures, de balades, de silences. Des artistes comme Agnes Martin ou Paul Klee ont souvent souligné l’importance de l’état d’être dans l’acte créatif. Appelgam, lui, en fait une forme de discipline douce.
Conclusion : la peinture comme écoute du monde
Créer, ce n’est pas imposer une vision. C’est écouter, recueillir, transmettre. L’inspiration est là, dans le monde, dans les choses simples, pour qui prend le temps d’y prêter attention.
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